Progresser en running trail

Comment surmonter un échec ? en trail et dans la vie

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Surmonter un échec c’est une épreuve en soi

Un abandon, un dépassement de barrière horaire, bref être no finisher est perçu comme un échec (appelons un chat un chat).
Le trail c’est un peu comme la vie, il y a des hauts et des bas, des obstacles à franchir, des réussites et parfois il y a aussi des échecs. Un échec ne doit pas vous faire rebrousser chemin, cela reviendrait à refuser l’idée même de progresser.
Alors comment avaler la pilule ? comment faire de l’échec un tremplin et non un naufrage ? Comment retrouver sa confiance en soi et sa motivation ?

 

Vous avez 2 façons de réagir :

Abandonner Se relever
Tu penses à quoi quand tu repenses à cet échec ? J’ai échoué J’ai osé
Tu penses que ça veut dire quoi ? Je suis nul J’ai eu du courage mais il faut que je m’améliore
Tu vas faire quoi maintenant ? J’arrête là, je n’y arriverai jamais Utiliser mon courage pour apprendre et m’entraîner davantage

 

Comment rebondir après un échec ?

1 – Gérer son émotion, digérer, l’accepter

Nous réagissons tous différemment : colère, tristesse, dégoût. Les émotions sont importantes, c’est ce qui fait de nous des êtres humains.
D’ailleurs avant de rebondir, il y a bien un saut vers le bas, non ?

  • Si vous êtes furieux : vous avez envie de tout détruire, un sentiment d’injustice, il faut donc vous défouler. Bon je vous dirais bien d’aller courir mais si vous êtes blessés vous aurez du mal lol.
  • Si vous êtes triste, déçu : pleurez un bon coup ça fait toujours du bien, il faut que l’émotion sorte. Vous aurez certainement aussi envie de partager, de discuter, donc entourez-vous d’amis positifs.
    Dans certains cas, tristesse et solitude démontre aussi un besoin de reconstruction personnel, de remise à niveau avant de pouvoir recommencer.
  • Si vous êtes dégoûté, découragé : vous aurez envie de tout arrêter, au lieu de rejeter votre passion, faites le tri dans vos armoires lol.

Le problème survient quand vous en restez à ces émotions. En effet, le véritable échec, c’est de baisser les bras.

 

Échec subit ou choisit ?

Car on a plus de mal à accepter l’échec quand on ne l’a pas choisi.

  • Si c’est vous qui avait décidé d’abandonner :
    Vous avez été proactif, vous avez eu la capacité de prévoir les éventuels problèmes et vous avez trouvé la solution : l’abandon. La motivation et l’énergie pour rebondir sont donc présentes.
  • Si vous avez été contraint d’arrêter à cause de la barrière horaire :
    Vous êtes pris au dépourvu, c’est là que toutes les émotions viennent. Vous avez donc moins d’énergie pour rebondir car il vous faut déjà faire face à vos émotions. La motivation pour rebondir viendra donc plus tard.

 

2 – Analyser et apprendre d’un échec

Laissez donc un peu de côté vos émotions, et forcez-vous à regarder votre échec en face.
Pour quelles raisons avez-vous échoué ? L’objectif que vous-vous étiez fixé était-il trop élevé ? Étiez-vous réellement préparé et motivé ?

Avoir une bonne estime de soi

L’estime de soi est déterminante pour surmonter un échec. C’est le jugement que nous portons sur nous-mêmes.

Et elle n’est pas innée, elle fluctue en fonction de ce que nous vivons.
En effet, plus nos actes sont en cohérence avec nos valeurs, plus notre estime de soi est renforcée.
Ce sont toutes les fondations de l’estime de soi qui tremblent lorsqu’on affronte un échec.
Bien sur cela fera trembler la structure mais elle ne s’effondrera pas car elle a une base solide.
Savoir qui on est, où on en est, c’est être plus enclin à laisser la situation d’échec à sa juste place : une expérience propice à l’apprentissage.
Pour reprendre confiance en soi, il faut alors vous appuyer sur vos points forts, vos qualités, vos succès antérieurs.

 

Assumer ses choix

Exemple pour savoir quelle réaction est constructive :
“Je suis nul et les autres ne valent pas mieux que moi” – en mode je broie du noir.
“Je suis nul et les autres sont meilleurs que moi” – en mode dépressif.
“Je mérite mieux que les autres, c’est à cause des autres” – en mode je me voile la face.
“Je suis responsable de cet échec, les autres n’y sont pour rien” – en mode j’analyse, la réaction la plus constructive.

 

Prendre du recul pour analyser

Il faut relativiser les choses, ce n’est qu’une course. A l’échelle de votre vie, que restera-t-il de cet événement dans 3 ou 5 ans ?

Il faut donc analyser la situation et trouver la cause de cet échec pour apprendre. Et apprendre c’est une réussite en soi.

 

Chaque problème à sa solution :

Quelle a été votre plus grosse difficulté ? Que vous a-t-il manqué ?
Avec ces questions vous pourrez analyser l’ampleur des efforts à réaliser, pour ne plus commettre les mêmes erreurs.
Aucun événement n’arrive jamais par hasard dans la vie.

Trouvez un équilibre entre des pensées optimistes et des projets réalistes : pensez à votre réussite futur, aux obstacles à franchir avant d’y arriver et aux solutions envisagées.
Si vous avez échoué dans une tâche trop grande, pensez à définir de plus petits objectifs à plus court terme.

 

La motivation

Qu’est-ce qui vous a poussé à agir ? Quelles avaient été vos motivations ? On a parfois tendance à l’oublier et l’on finit par se perdre. Lorsque l’on parvient à identifier les raisons qui nous poussent à agir, on parvient plus facilement à se motiver et à continuer d’avancer et de progresser.

 

Vivez !

Nous avons tous le droit à l’échec, cela fait partie de la vie, il ne faut pas cacher sa douleur et se trouver des excuses. La seule manière de ne pas échouer est de ne rien faire et donc de ne pas vivre.

Après tout, si la victoire est belle, c’est aussi parce qu’elle n’est pas évidente à obtenir.
Quand vous avez appris à marcher, vous n’y êtes pas arrivé du premier coup, vous vous êtes pris gamelle sur gamelle. Et le jour où vous avez réussi vous étiez fier de vous.
Donc on a tous cette faculté en nous !

 

L’échec peut toujours être assimilé à un nouveau départ, une sorte de bouton « reset », qui permet de clarifier la situation.
Nous sommes responsables de notre vie et capables de trouver le courage de poursuivre nos rêves.
Peu importe à quel point c’est difficile, vous devez vous battre pour ce que vous voulez. Vous ne pouvez tout simplement pas laisser l’échec vous briser ou vous empêcher de parvenir à vos fins.

 

Quelques citations pour vous motiver :

« Il est moins grave de perdre que de se perdre » Romain Gary
« La chute n’est pas un échec. L’échec c’est de rester là où on est tombé. » Socrate
« Il n’y a aucun secret pour réussir. C’est le résultat de la préparation, le travail acharné et apprendre de l’échec. » Colin Powell
« La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute. » Confucius
« Ce qui ne tue pas rend plus fort. » Friedrich Nietzsche
« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends » Nelson Mandela
« En Europe, l’échec, c’est très grave […] Alors qu’en Amérique, à Silicon Valley, on passe son temps à échouer ! Quand on se casse la figure, on se relève et on recommence. » Steve Jobs

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